Le seul matériau qui « lutte » contre l’effet de serre
Le bois, « piège » à carbone
Pour leur croissance, les végétaux ont besoin d’importants apports de carbone, élément de base de la matière organique. Cette source de carbone se trouve à leur portée et en très grande quantité dans l’air : c’est le dioxyde de carbone, le CO2. Au sein de leurs feuilles ou aiguilles, la photosynthèse va utiliser l’énergie de la lumière du soleil pour transformer le CO2 et l’eau en matière végétale et rejeté du dioxygène (O2). De cette façon les arbres fixent le carbone présent dans l’atmosphère. 1 m3 de bois capte environ 940 kg de CO2.
« Réservoir » naturel absorbant et stockant le carbone issu du CO2, voilà pourquoi l’on caractérise la forêt de puits de carbone. Eliminant ce gaz de l’atmosphère, elle joue donc un rôle essentiel dans la lutte contre l’effet de serre.
Utiliser le bois comme matériau, c’est alors éviter sa décomposition en fin de vie qui libère de nouveau le carbone. Le gaz à effet de serre qu’il a emmagasiné est ainsi maintenu durablement.
Chaque année la forêt française stocke 65 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 12% des gaz à effet de serre émis au niveau national. (Source : Bois.com).
Au passage, rappelons également l’évidence que, par la photosynthèse, les végétaux, dont les arbres, régénèrent le dioxygène de l’air, gaz indispensable à la grande majorité des êtres vivants.
Le bois, le matériau au plus faible coût énergétique
Contrairement aux autres matériaux qui nécessitent d’importantes dépenses d’énergie et rejettent de grandes quantités de CO2 pour leur extraction, leur transformation, leur mise en œuvre ou encore leur recyclage, l’utilisation du bois est une opération simple très peu énergivore.
Émissions réduites de CO2 lors de son utilisation et absorption de CO2 pour son développement permettent au bois d’être le seul matériau à avoir ou approcher un bilan carbone négatif. C’est-à-dire qu’il consomme plus de CO2 qu’il n’émet. Un double avantage difficilement égalable.